Surnommée la « ville des marchands », Osaka constitue la plaque tournante du commerce japonais depuis plus de quatre siècles. Les marchés à terme sur le riz y existaient déjà en 1730.Junkei machi Yomise no Zu par Hiroshige Utagawa (Bibliothèque préfectorale de Nakanoshima) Riche de la tradition séculaire du monozukuri (confection à la japonaise), Osaka dispose aujourd’hui d’un tissu de quelques dix-mille PME industrielles. Chacun des composants fabriqué là contribue au succès mondial du Japon dans le secteur de la haute technologie. Quand les PME d’Osaka joignent leurs forces, elles sont même capables de lancer des satellites. Le Hanazono, inauguré en 1929, fut le premier stade de rugby du pays. Rénové en vue de la Coupe du monde de 2019, le stade est aujourd’hui une enceinte ultramoderne. Comme dans son illustre passé, on peut s’attendre à y revivre des moments intenses.Grâce à son rôle central dans la logistique et le commerce de l’ère Edo, Osaka, connue comme la « cuisine du Japon », a développé une culture culinaire unique. Des spécialités appréciées dans le monde entier, comme le takoyaki (petites omelettes rondes au poulpe) et le kushikatsu (brochettes frites), comptent parmi les plus grandes attractions d’Osaka.21Une longue histoire de culture marchandeLe tissu local du monozukuri, un des moteurs de l’industrie japonaise Hanazono, le terrain sacré du rugby japonaisDans l’ambiance rétro du centre-ville, une culture culinaire unique
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