Pour nos Tomodachi Été 2018
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aura un impact tangible sur les économies et les modes de vie dans tout le continent africain. Le SACS, dont l’installation devrait s’achever vers la mi-2018, fournira une capacité de transmission de plus de 40 Tbits/s entre l’Angola et le Brésil, équi-valant au volume de plus de 1 000 DVD par seconde. La ville de Fortaleza est reliée à la côte est des États-Unis par un autre système de câbles sous-marins apparte-nant en partie à Angola Cables. Le SACS permettra d’établir des liaisons via l’Amérique du Sud entre l’Angola et des villes américaines telles que Miami en Floride et New York, centre financier mondial. Actuellement, le flux de données transmises depuis l’Afrique aux États-Unis passe par le Royaume-Uni via des câbles sous-marins existant, puis traverse l’Atlantique Nord. Le nouveau système de câbles accé-lérera considérablement les transferts de données vers et depuis l’Afrique, contribuant ainsi à l’économie de l’An-gola et à celles de nombreux autres pays dans la région. Aujourd’hui, les transactions sur les marchés financiers sont automatisées et à très haut débit, ce qui rend la vitesse de transmission de données plus importante que jamais. Le SACS permettra également l’évo-lution d’autres secteurs, notamment des systèmes de télémédecine qui exigent une capacité réseau élevée pour une imagerie plus précise et un diagnostic à distance plus rigoureux. Grâce à cette nouvelle façon de diversifier son économie, l’Angola pourra réduire sa dépendance aux hydrocar-bures. Le SACS sera plus qu’un système de câbles : il sera une passerelle vers un avenir prospère pour l’Afrique. Câble vers l’Angola pendant l’installation marineMotoyoshi Tokioka tient en main le câble destiné aux installations en eaux profondes. Le câble de diamètre plus important sur la table sera utilisé dans des eaux peu profondes. Avec plus de 30 ans d’expérience dans le secteur des télécommunications internationales, Mr Tokioka est actuellement directeur général des ventes mondiales pour le secteur des réseaux sous-marins chez NEC. Il a également été membre du comité exécutif de SubOptic, une organisation à but non lucratif qui aide à la croissance et au développement du secteur des câbles sous-marins.9THERMOGRAPHIE INFRAROUGEContinuer la lutte contre l’Ébola Pour contenir l’épidémie d’Ébola en Afrique de l’Ouest en 2014 et mettre en place des mesures de prévention post-épi-démie via des contrôles aux frontières, NEC a fourni 83 caméras infrarouges à 14 pays, dont la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Libéria par l’intermédiaire de l’Agence de coopération internationale du Japon (JICA). Installées dans des zones de qua-rantaine dans les aéroports internationaux, les caméras infrarouges ont surveillé la température du corps des passagers, les tenant à distance d’agents de quarantaine qui devraient normalement les examiner pour savoir s’ils ne présentent pas un état fiévreux. Pendant l’épidémie d’Ébola, le Japon a mis à disposition de l’Afrique un total de 184 millions de dollars américains.

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