Pour nos Tomodachi Été 2018
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principal auprès de l’Ambassadeur du Japon en Zambie, Inoue occupe désor-mais un poste grâce auquel les deux gouvernements peuvent échanger des informations détaillées, notamment sur les diffi cultés régionales et les mesures de coopération. Son nouveau rôle lui a permis de prendre l’initiative pour conce-voir et planifi er de manière plus effi cace des projets d’aide publique au dévelop-pement (APD). « Ma mission est de trouver d’autres défi s basés sur les projets passés de la JICA. De par ma position, je peux m’adresser à tout moment aux respon-sables du ministère zambien de l’Agriculture, y compris le Ministre, le Secrétaire permanent et le Directeur du département. À cet égard, il nous sera plus facile de saisir les besoins réels du pays et d’y répondre de manière appro-priée », explique M. Inoue. Lui qui a développé les infrastructures agricoles dans les régions du Japon comme fonctionnaire du MAFF, a travaillé avec la JICA en Afrique en tant que spécialiste de la gestion des eaux agricoles. En Tanzanie, il a participé au développement de l’industrie du riz et, en Égypte, au Projet de renforcement du transfert de la gestion de l’eau pour le Nil.« À partir de maintenant, je vais m’investir pour mettre en valeur les sols zambiens en faisant avancer les projets d’irrigation et de diffusion de la rizicul-ture », annonce-t-il avec enthousiasme. La Zambie, riche en eau, produit quasiment 100 % de son électricité via ses centrales hydroélectriques, de sorte que l’on pourrait penser qu’avec des ressources en eau si abondantes, le pays pourrait les utiliser pour son agriculture. Malheureusement, les infrastructures d’irrigation sont presque inexistantes et une grande partie des terres n’a pas encore été aménagée. Alors que la super-fi cie du pays le classe dans la catégorie de potentiel moyen à élevé pour la production agricole, seuls 15 % sont utilisés, et très peu d’entre eux sont irri-gués de manière adaptée [2]. Au cours de ces quatre dernières années, la JICA a soutenu dans trois provinces du pays un modèle d’irrigation à faible coût baptisé Irrigation commu-nautaire des petits exploitants. Ce projet a été salué pour son caractère pratique, son effi cacité et son effi cience par le gouvernement zambien ainsi que les organismes donateurs. M. Inoue effectue le suivi de ces activités, et fort de son nouveau rôle, il s’occupera directement du développement agricole au sein du gouvernement zambien. Le gouvernement zambien attend beaucoup de son nouveau conseiller. Le Secrétaire permanent de l’Agriculture, Julius Shawa, déclare : « Le fait d’avoir M. Inoue au ministère facilitera le partage de l’information en interne et accélérera la prise de décision. Il peut communiquer directement avec les deux gouverne-ments, et nous sommes convaincus qu’il jouera un rôle incontournable dans notre service. » M. Inoue ajoute avec enthousiasme : « Je veux devenir un pont agricole entre le Japon et la Zambie ». [1] Ministère de l’Agriculture et Ministère de la Pêche et de l’Élevage. Deuxième politique agricole nationale 2016 ; Ministère de Planifi cation des départements ; Septième développement national 2017.[2] Page d’accueil de l’Ambassade du Japon en Zambie ; Aregheore, Eroarome Martin. Profi ls des pâturages / ressources fourragères du pays. FAO.En attendant de récolter les fruits du projet japonais d’appui au développement de l’irrigation en Zambie.Rencontre avec Julius Shawa, Secrétaire permanent de l’Agriculture. Après avoir rejoint le Ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche (MAFF) du Japon, Yutaka Inoue a travaillé sur des projets de développement des infrastruc-tures agricoles dans différentes régions du Japon. Il a été envoyé en Zambie dès cette année après ses activités de soutien à la Tanzanie et à l’Égypte. Il est actuellement Conseiller agricole principal auprès de l’Ambassadeur du Japon et Conseiller auprès du Département de l’Agriculture de Zambie, Ministère de l’Agriculture.13RÉPUBLIQUE DE ZAMBIEJAPON

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