Pour nos Tomodachi Été 2018
11/32

« L’Afrique et le Japon sont très éloignés, non seulement géographi-quement mais aussi culturellement et socialement », témoigne Antony Karanja, un ancien participant de l’Initiative Abe du Kenya. « L’Initiative ABE réduit cet écart en facilitant la compréhension mutuelle. Je crois qu’une bonne communication établit des ponts solides qui unissent les cultures, les régions et les personnes. » Karanja a été l’un des premiers étu-diants à venir au Japon dans le cadre de l’Initiative ABE en 2014. Après avoir achevé son Master à la Faculté d’éco-nomie de l’Université de Kyushu, il a travaillé à Techlight Mobile Lighting à Fukuoka – d’abord en tant que sta-giaire, puis comme salarié. L’entreprise se tourne en direction de nouvelles Peter Maina Wanjohi, un des étu-diants de la troisième vague de l’Initia-tive ABE en 2016, prévoit de lancer sa propre affaire dans le futur. Il envisage la culture de fruits, qui gagne du terrain au Kenya. Néanmoins, puisqu’expédier des fruits frais n’est pas sans risque et implique des coûts prohibitifs, il réfl échit également à d’autres options. « Des partenariats avec des entre-prises japonaises pourraient ajouter de la valeur aux produits fruitiers », conti-nue-t-il, « ce qui améliorerait les chances de succès ». Il pense également que l’expérience acquise avec ABE pourrait servir à l’industrie de la construction, puisque le Kenya progresse dans ses ini-tiatives de développement des habitats. À l’Université de Waseda, Wanjohi a mené une recherche sur les retom-bées économiques dans le domaine de opportunités en Afrique, et Karanja lui fournit des recherches et perspectives sur le marché. commerce dont l’Afrique a maintenant besoin. L’assistance favorise la dépendance, mais le com-merce fournit des opportu-nités à chaque pays pour employer ses propres res-sources et développer l’in-frastructure nécessaire en vue du succès », explique Karanja. « Les entreprises japonaises et africaines sont désireux de travailler ensemble. Cependant, il « Plus que d’assistance, c’est de l’éducation. Durant son séjour au Japon, il a aussi effectué des stages à AGC et Kewpie Corporation, découvrant leurs riches gammes de produits, systèmes de production hautement performants et efforts de recyclage durable. Le Japon a impressionné Wanjohi du point de vue commercial, mais sa culture faite de considération et de cour-toisie lui laisse également une forte impression. « L’Initiative ABE m’a offert l’opportunité de faire l’expérience du monde des affaires et d’interagir avec une nouvelle culture. Ce que j’ai appris au Japon est extraordinaire », confi e Wanjohi. À présent qu’il comprend mieux quelles existe la différence culturelle peut pré-senter un obstacle au succès en matière d’affaires. J’espère pouvoir contribuer à combler le fossé. »sont les pratiques commerciales japo-naises, il voudrait rentrer en Afrique afi n de soutenir tant les intérêts japonais que kenyans.Antony Karanga Ancien participant de l’Initiative ABEPeter Maina Wanjohi Ancien participant de l’Initiative ABE11« L’Initiative ABE améliore les relations « Ces interactions fournissent de nouvelles façons d’établir des ponts entre le Japon et l’Afrique. »entre l’Afrique et le Japon »

元のページ  ../index.html#11

このブックを見る