Pour nos Tomodachi Printemps 2018
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11Kazuhiro Tajiri (à gauche) et Tatsumi Koba (à droite) au Centre de recherche agricole du département de Kumamoto distribuent des manuels sur la méthode de culture aux fermiers qui ont acheté leurs semis.donnant naissance aux types de fraises juteuses et sucrées qui sont désormais produites dans tout le Japon.Kazuhiro Tajiri du Centre de recherche agricole du département de Kumamoto décrit l’un des défis pour développer un nouveau type de fraises : « Les fraises savoureuses, mesurées à l’extrémité pointue, ont une teneur en sucre de 14 à 15 degrés (brix) et une acidité de 0,6 à 0,7 % équilibrées. Toutefois, comme un assortiment de facteurs dont la fermeté de la fraise détermine le goût, des données établies mécaniquement n’expliquent pas tout. Pour développer de nouvelles variétés, nous devons manger et évaluer des milliers de fraises une par une. Cette dégustation continue irritant l’estomac, nous devons prendre des médicaments pour l’estomac quand nous travaillons. »Les producteurs de fraises font face à d’autres défis dans leur quête pour développer des fraises délicieuses et commercialisables. Une variété peut recevoir une évaluation positive du centre de recherche, mais se révéler vulnérable à des maladies inattendues lors des essais de culture des fermiers. Tatsumi Koba du Centre de recherche agricole du département de Kumamoto nous raconte le cas de la fraise « Hinoshizuku » développée en 2003. « Bien qu’elle ait reçu une réponse très positive en terme de goût, sa vulnérabilité aux maladies a rendu sa production et le contrôle des délais de livraison difficiles. Pour développer une variété, il faut environ 10 ans, et en travaillant pour corriger ces problèmes, nous avons mis au point la fraise “Yubeni” en 2015. Le travail pour améliorer cette variété se poursuit. »L’amélioration de la variété n’est pas le seul objectif du développement des fraises ; le fait de cultiver une variété sans aucun effort spécial peut déboucher sur une qualité inégale en termes de goût. La méthode de culture doit également être étudiée pour chaque variété afin d’atteindre son plein potentiel. Des détails comme l’exposition au soleil, une humidité et une température adéquates, et le nombre de fruits qu’une branche doit porter doivent être pris en compte. Seules les variétés produisant des fraises qui satisfont des normes rigoureuses de goût peuvent être commercialisées au Japon et à l’étranger.Avez-vous goûté aux fraises japonaises ? N’hésitez pas ! Une bouchée changera votre idée sur les fraises.Variétés de fraises japonaises de premier planMouikko (Dépt. de Miyagi)Grand fruit en forme de cône ; peut pousser dans des régions froides.Sachinoka (Dépt. de Nagasaki)Chair ferme et rouge au centre. Convient aux produits alimentaires transformés.Amaou (Dépt. de Fukuoka)Grand fruit de forme caractéristique, saveur distinctive.Tochiotome (Dépt. de Tochigi)Chair rouge pâle, équilibre entre acidité et sucrosité.Nyoho (Dépt. de Tochigi)Chair légèrement plus ferme ; se conserve bien. Convient aux produits alimentaires transformés.Sagahonoka (Dépt. de Saga)Chair légèrement ferme ; acidité faible, forte sucrosité.Skyberry (Dépt. de Tochigi)Créée à partir de la « Tochiotome » ; bel arôme et saveur équilibrée.Toyonoka (Dépt. de Kumamoto)Populaire en raison de sa production en début de saison et haute saison ; arôme fort, sucré.Beni-Hoppe (Dépt. de Shizuoka)Saveur sucrée et acide équilibrée ; goût riche.Hinoshizuku (Dépt. de Kumamoto)Juteuse avec une saveur sucrée, légère, moins acide.Akihime (Dépt. de Shizuoka)Fruit long en forme de cône ; chair douce, juteuse.Yubeni (Dépt. de Kumamoto)Nouvelle variété enregistrée en 2015 ; facile à cultiver.Aiberry (Dépt. d’Aichi)Fraises de 40 g en moyenne. Modérément sucrée, mais juteuse avec une jolie texture.

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