Pour nos Tomodachi Hiver 2018
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19CSU, il est nécessaire, en plus de renforcer les systèmes de santé, de faire des efforts intersectoriels couvrant des domaines tels que l’alimentation, l’eau et l’hygiène. Nous proposons que les différents pays établissent ou renforcent les plateformes de promotion de la CSU. Ces plateformes, qui doivent être la propriété de chaque gouvernement, soutiendront l’élaboration de plans et la mise en place des capacités nécessaires pour réaliser la CSU dans ces pays via une coopération organique avec les parties prenantes, y compris les organisations internationales, les partenaires de développement et les acteurs du secteur privé. Le Japon, en coopération avec des partenaires tels que la Banque mondiale, l’OMS et l’UNICEF, a lancé la « Tokyo Joint UHC Initiative » (Initiative conjointe de Tokyo sur la CSU), et nous avons déjà démarré des activités dans les pays pilotes. Nous entendons partager les connaissances acquises dans des cas pionniers avec davantage de pays et d’organisations. Troisième défi : suivi continu des progrèsLe troisième aspect est le suivi continu des progrès réalisés. Le rapport présenté conjointement dans ce forum par l’OMS et la Banque mondiale représente une initiative qui fait date en ce sens que c’est la première fois que des mesures officielles progressent vers la réalisation de la CSU en utilisant l’indicateur uniforme approuvé par les Nations Unies. Nous soutiendrons les futurs forums CSU afin d’encourager la poursuite et le développement d’un tel suivi. Quatrième défi : assurer les financements nationaux et étrangersQuatrième point : il est urgent de garantir des Au Ghana, en Afrique, l’état nutritionnel des enfants s’améliore grâce au complément alimentaire appelé KOKO Plus, développé par une entreprise japonaise et ses partenaires. Ce complément est ajouté à l’alimentation des enfants lors de l’étape de cuisson. Voir « Pour nos Tomodachi » Le Japon en Afrique, édition 2016 (https://www.japan.go.jp/tomodachi/_userdata/pdf/2016/japan_in_africa_edition_2016fr/24-25fr.pdf).© The Ajinomoto FoundationL’Institut Noguchi pour la recherche médicale est un établissement renommé pour la recherche sur les maladies infectieuses en Afrique de l’Ouest. L’institut est nommé en l’honneur du bactériologiste japonais le Dr Hideyo Noguchi, qui a réalisé des recherches pionnières sur la cause de la fièvre jaune. Voir « Pour nos Tomodachi » Le Japon en Afrique, édition 2016 (https://www.japan.go.jp/tomodachi/_userdata/pdf/2016/japan_in_africa_edition_2016fr/10_11fr.pdf).ressources financières durables pour la CSU. Il est important que les gouvernements - non seulement les ministères de la Santé, mais aussi les ministères des Finances - mobilisent des ressources domestiques stables et les complètent de façon efficace avec l’aide internationale. Cinquième défi : l’innovationEn tant que cinquième et dernier aspect sur lequel nous devons travailler, je voudrais insister sur l’importance de l’innovation. Par exemple, en Afrique, une action innovante a été lancée, qui utilise des drones de technologie japonaise pour aider à fournir des services de santé dans des régions éloignées d’Afrique qui étaient jusque-là hors de portée de l’aide médicale. Dans le cadre de la TICAD, nous travaillerons à partager ces expériences innovantes et à promouvoir le soutien à la santé globale. L’aide du JaponAfin de promouvoir des progrès rapides dans ces domaines de façon globale, le Japon s’engage à fournir une aide CSU d’un montant total de 2,9 milliards de dollars US. Par le biais de ce package, le Japon apportera un soutien appuyé aux efforts des différents pays et organisations.Résultats du ForumLe Forum CSU 2017 a vu la participation de dirigeants mondiaux qui exercent leur leadership dans le domaine de la santé globale. Je me réjouis du fait que ce forum a permis des échanges de vues fructueux qui définiront les orientations futures de la promotion de la CSU.

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