Pour nos Tomodachi Automne 2017

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25MESSAGES DE NOS CONTRIBUTEURSM. Malcolm Crick, Secrétaire du Comité scientifique des Nations Unies sur les effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR) :L’UNSCEAR (Comité scientifique des Nations Unies sur les effets des rayonnements ionisants) est composé d’experts scientifiques nommés par les 27 États membres. Suite à l’accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, le Comité a décidé d’entamer une évaluation sur deux années des niveaux d’exposition au rayonnement et de leurs effets. Ses résultats ont été publiés en avril 2014 sous la forme du rapport de l’UNSCEAR 2013.De manière générale, les doses étant basses suite à l’accident, la population exposée ne devrait pas développer des taux de cancer significativement élevés. L’une des raisons est la rapidité avec laquelle des mesures de précaution ont été mises en place, avec notamment le placement de restrictions sur les denrées alimentaires.D’après le comité, même si de nouvelles informations émergent à l’avenir et certains détails changent, le tableau d’ensemble devrait rester identique. Les résultats disponibles dans les revues scientifiques fin 2016 seront compilés sous la forme du livre blanc 2017, publié sur le site web du comité à l’adresse www.unscear.org.M. Malcolm CrickSecrétaire, UNSCEARM. Juan Carlos Lentijo, Directeur général adjoint, chef du département de la sûreté et de la sécurité nucléaire, Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) :À la demande des autorités japonaises, l’AIEA a mené plusieurs missions en relation avec l’accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Concernant les denrées alimentaires, la FAO et l’AIEA comprennent, en se basant sur les informations disponibles, que les mesures de contrôle et celles prises en réponse aux problèmes de contamination de la nourriture par des radionucléides sont adaptées et que la chaine alimentaire est contrôlée de manière efficace par les autorités compétentes. Notre évaluation est que les mesurages des niveaux de césium dans les denrées alimentaires combinés aux actions réglementaires appropriées et à la communication auprès du public, telle que la publication des résultats des contrôles, contribuent à maintenir la confiance dans la sûreté de la chaine alimentaire. Les révisions et mises à jour des restrictions sur les denrées alimentaires conformément aux résultats des échantillonnages et contrôles effectués indiquent que les autorités japonaises maintiennent leur vigilance et leur engagement de protéger les consommateurs et le commerce.L’étroite collaboration entre le Japon et l’AIEA a contribué aux efforts de rétablissement en cours à Fukushima. L’AIEA se tient prête à poursuivre son soutien au Japon et à la préfecture de Fukushima si les autorités japonaises en font la demande.M. Juan Carlos LentijoDirecteur général adjoint de l’AIEAexpédiés et commercialisés. De plus, pour le riz, denrée de base au Japon, tout le riz lui-même et tous les sacs de conditionnement sont contrôlés à l’aide de 200 détecteurs équipés de convoyeurs à courroie installés dans les différentes régions de production de la préfecture afin de mesurer la concentration en césium radioactif.Aucun des contrôles portant sur le riz, les fruits et les légumes produits dans la préfecture de Fukushima n’a donné de résultats supérieurs au seuil de 100 Bq/kg établi par le gouvernement japonais.