Pour nos Tomodachi Été 2017

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29trois obstacles que rencontrent les entrepreneurs femmes : « Le premier problème était que les investisseurs étaient surtout des hommes dont les expériences ne s’accordaient pas avec les modèles commerciaux traitant de l’éducation des enfants, des soins, etc., du point de vue des femmes. Le deuxième problème était que la grande majorité des entrepreneurs et ingénieurs de la Silicon Valley étaient des hommes jeunes, ce qui faisait qu’il était difficile pour les quelques femmes parmi eux d’être acceptées dans leurs réseaux. Enfin, le troisième obstacle était que les femmes dans cette industrie avaient des priorités concurrentes liées à leur vie de famille et qu’il était plus compliqué pour elles de se focaliser sur leurs start-ups. »C’est alors qu’Ari Horie a décidé en 2013 de créer le Women’s Startup Lab, avec la conviction que la société avait besoin de plus de femmes entrepreneurs pour apporter au monde des changements positifs. Se rappelant les problèmes auxquels elle avait elle-même été confrontée en tant qu’entrepreneur, elle a commencé à imaginer des approches innovantes en utilisant le soutien d’experts de l’industrie et de personnes influentes afin d’aider les femmes entrepreneurs à réussir. Au Women’s Startup Lab, Mme Horie et son équipe accueillent des entrepreneurs des États-Unis, du Japon, de la Chine et de nombreux autres pays, qui vivent ensemble pendant deux semaines tout en participant à des ateliers et discussions. Selon Mme Horie, ce qui distingue nettement son accélérateur des autres est qu’il « élève » les entrepreneurs en tant que personnes plutôt que de se focaliser uniquement sur leurs start-ups. La formation consiste en des unités dans lesquelles les participantes réexaminent leurs objectifs et apprennent l’esprit entrepreneurial afin de vaincre la peur et l’incertitude. Au niveau du contenu de la formation, Women’s Startup Lab fait venir des entrepreneurs et des investisseurs connus tels que Phil Libin, le fondateur d’Evernote, et le menu comprend des séances de consultation interactives sur la gestion d’une start-up et l’amélioration des compétences de leadership ainsi qu’une formation « mind, action, body » (esprit, action, corps) spécialement adaptée aux femmes.« Le kanji (idéogramme japonais) pour “personne”, qui se prononce “hito”, consiste en deux êtres humains qui se soutiennent l’un l’autre (人) », explique Mme Horie. « Au Women’s Startup Lab, nous appelons “hitologie” la synergie du rassemblement des personnes et du “un plus un égal cinq”. C’est l’un de nos buts pour former des leaders : faire en sorte que les participantes rencontrent les bons conseillers, les présenter à des personnes-clés capables de leur offrir davantage d’expertise, et créer des liens significatifs et durables, pour la vie, avec des personnes qui continueront de soutenir leurs entreprises bien après la fin du programme résidentiel de deux semaines. »Mme Horie explique aux femmes entrepreneurs que « le plus important quand vous démarrez un projet d’entreprise, c’est de ne pas vous passionner pour vos idées, mais de vous passionner pour la résolution du problème du client et de lui offrir un produit qu’il aime. De temps en temps, vous devrez même abandonner toutes les idées que vous considériez comme précieuses. Si vous êtes prêtes à faire cela quand vous relevez un défi, il est certain que vos affaires seront florissantes sur le long terme ». Women’s Startup Lab continuera de forger l’avenir à travers sa formation de femmes entrepreneurs et l’utilisation de son « hitologie », afin de les aider à réussir.Des femmes originaires des États-Unis, du Japon, de la Chine, de l’Indonésie, du Canada et d’autres pays viennent se former chez Women’s Startup Lab, aspirant à porter leurs start-ups à un niveau supérieur. À la date d’avril 2017, 90 femmes avaient achevé leur formation, et trois d’entre elles avaient mené leur entreprise vers le succès.Résidence du Women’s Startup Lab dans la Silicon Valley. Entre cinq et quinze femmes participent à chaque programme et vivent ensemble dans cette résidence pendant deux semaines.Mme Horie avec des entrepreneurs participant au Women’s Startup Lab.