Pour nos Tomodachi Nouvel An 2016

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191. En visite dans une école primaire du Ghana en 2004. Tous les élèves prennent régulièrement du Mectizan®, dont ils connaissent le nom. 2. En compagnie de son maître, le professeur Max Tishler (à droite), à l’Université Wesleyenne en 1971. 3. Collectant des échantillons de sol à des fins de recherche, activité à laquelle il se livre partout où il va. 4. La bactérie qui produit l’avermectine, découverte par le professeur Omura dans un sol de Kawana, dans le département de Shizuoka. (©Institut Kitasato)1234entreprises. Il avait toujours affirmé son désir de mener des recherches susceptibles d’aider les gens et, après son retour au Japon, il a mis à ce service la démarche apprise aux États-Unis, devenant par la même occasion un pionnier dans la mise en œuvre des rapprochements entre l’industrie et les universités au Japon.Ouvert sur la société dans ses travaux de recherche, le professeur Omura a élargi cette approche à d’autres aspects de sa vie. Il a puisé dans les redevances prodigieuses qu’il tire des ventes de l’ivermectine et d’autres produits pour apporter un financement de grande ampleur aux travaux de recherche menés à l’Institut Kitasato, lorsqu’il en était vice-président. Et il n’a pas oublié sa ville natale, Nirasaki, dans le département de Yamanashi, finançant sur ses propres deniers la mise en valeur d’une source chaude destinée à la population locale et la construction d’un musée d’art qu’il a offert à la ville. Jusqu’ici, l’équipe de recherche du professeur Omura a découvert près de 500 composés d’origine microbienne qui ont débouché sur la mise au point de produits chimiques à usages pharmaceutiques et autres. Convaincu que les micro-organismes pourraient détenir la clef de la victoire contre les maladies pour lesquelles il n’existe toujours pas de traitement, il continue aujourd’hui encore de travailler sur des projets visant à créer des médicaments à partir de substances produites par la nature. « Ces projets requièrent de plus en plus la puissance de la jeunesse », dit le professeur Omura, qui se consacre à la formation de jeunes chercheurs à l’Institut et à l’Université Kitasato. Il se montre avide d’exploiter les possibilités illimitées que la recherche microbienne tient en réserve pour le plus grand bien de tous.

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