En Inde, l’histoire de la confection AMBASSADEUR DE TERRAIN Contributions japonaises aux quatre coins du mondeFumie Kobayashi auprès d’un artisan qui réalise des tissages traditionnels sur métier manuel.Fumie KobayashiC’est dès l’enfance que Mme Kobayashi, née dans la préfecture d’Osaka en 1973, a développé un intérêt pour le tissu grâce à ses grands-parents, qui travaillaient dans le domaine du textile. Diplômée de l’université Sophia à Tokyo, elle a débuté sa carrière dans les médias avant de se lancer dans des activités de conseil. Elle est aujourd’hui présidente de la société Calico, exportatrice de coton indien filé et tissé à la main, et de produits dérivés.manuelle du coton est très ancienne : les premiers vêtements fabriqués dans ce type d’étoffe remonteraient à la civilisation de la vallée de l’Indus, soit 2000 av. J.-C. Captivée par la texture et la beauté de ces étoffes, une japonaise, Fumie Kobayashi, a créé la société Calico dans l’objectif de préserver cet artisanat. C’est lorsqu’elle travaillait à Delhi pour une société de conseil que Mme Kobayashi a vu naître en elle « la volonté de transmettre au Japon et au monde ce savoir-faire du filage et du tissage du coton indien ». Convaincue qu’elle saurait en adapter la conception aux tendances actuelles, elle a lancé sa société en 2012 en la baptisant du nom générique de ces tissus indiens très prisés en Europe aux XVIIe et XVIIIe siècles, et qui furent également introduits au Japon.24Le filage et le tissage manuels font partie des traditions anciennes de l’Inde. En travaillant avec des artisans locaux, Fumie Kobayashi s’est engagée à préserver ce savoir-faire pour mieux le faire connaître dans le monde. JAPONINDETransmettre la magie du coton indien filé et tissé à la main
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