Pour nos Tomodachi Printemps 2019
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Intégralité du texte [EN] : https://japan.kantei.go.jp/98_abe/statement/201901/_00003.html En juin de cette année, la ville d’Osaka, au Japon, accueillera le sommet annuel du G20. Saisissons cette occasion pour regarder l’avenir avec optimisme et montrer qu’une économie fondée sur l’espoir est possible. Comme toujours lors de ce sommet, nous aborderons tout un éventail de questions. En premier lieu, je souhaite que le sommet du G20 à Osaka marque le début d’une gouvernance mondiale des données numériques et que, sous l’égide de l’OMC, il ouvre des pistes de réflexions sur le sujet. Appelons cela le « processus d’Osaka ». Le régime que nous devons instaurer est celui de la « libre circulation des données en toute confiance » [« Data Free Flow with Trust », ou D.F.F.T.] – à l’exclusion, bien sûr, des données personnelles. Ce ne sont pas les grandes industries capitalistes, mais les individus comme vous et moi, qui bénéficieront de la quatrième révolution industrielle et de ce que nous appelons la « société 5.0 » qui en découlera. Dans la société 5.0, ce n’est plus le capital qui connecte et dirige le monde, mais les données, et ce sont elles qui contribueront à combler l’écart entre les riches et les moins favorisés. Il deviendra possible aux plus petits villages de la région subsaharienne d’avoir accès aux services médicaux et à l’éducation, du primaire au supérieur. Des filles qui avaient renoncé à l’école se verront offrir des horizons bien plus vastes que celui de leur village. Notre mission est claire : nous devons mettre les données numériques au service de la réduction des inégalités. Grâce à l’IA, à l’IdO et à la robotique, cette société 5.0 basée sur les données donnera naissance à une nouvelle réalité urbaine. Nos villes deviendront beaucoup plus vivables pour des populations diverses, venues de tous horizons. L’utilisation massive d’Internet a débuté vers 1995, mais il aura fallu près d’un quart de siècle pour que les données dirigent notre économie. Pourquoi ne pas engager au plus vite ce « processus d’Osaka » ? Ce qui serait formidable, c’est que nous partagions tous, que nous venions des États-Unis, d’Europe, du Japon, de Chine, d’Inde, ou des pays d’Afrique au développement si spectaculaire, nos efforts et nos réussites pour donner un nouveau souffle à l’OMC. Mesdames et Messieurs, j’en viens à mon deuxième point. À Osaka, je m’efforcerai de mettre l’accent sur les effets de l’innovation et sur son rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique, parce que, et j’insiste sur ce point, nous AVONS BESOIN de mesures radicales.4Vers une nouvelle ère d’« économie fondée sur l’espoir » : discours liminaire du Premier ministre lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial, le 23 janvier 2019Le processus d’Osaka pour la gouvernance des données Des innovations de rupture en matière de changement climatiqueDiscours du Premier ministre

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