Pour nos Tomodachi Printemps 2019
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Dogashima et d’autres sites touristiques de l’ouest de la péninsule d’Izu offrent des vues spectaculaires du mont Fuji, qui domine la baie de Suruga.Succulente recommandation de Mme Palma, le croustillant kakiage à base de crevettes.Pamela Palma, en tenue traditionnelle, partage avec de petits japonais la vie et la culture des Philippines.mondial de l’UNESCO, est facilementvisible de Shizuoka. Le flanc sud de la montagne est d’ailleurs situé dans la préfecture. Le cône montagneux est particulièrement beau lorsqu’il se reflète dans une étendue d’eau. « C’est merveilleux de voir le montFuji depuis un petit bateau de croisièreà Dogashima ou Miho no Matsubara. Quand ma famille est venue me rendre visite, tout le monde a été bouleversé par sa beauté », raconte-t-elle. Palma a également découvert que Shizuoka était une mine d’or en matière gastronomique. « Le wasabi traditionnellement cultivé ici est inscrit sur la liste des Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial des Nations Unies. Le thé vert de Shizuoka est également très réputé, et donne une glace aux saveurs intenses. Les fruits de mer sontabsolument délicieux. Un des ports de pêche de Shizuoka a la plus grosse prise de thon au Japon. Et pour lesétrangers qui n’aiment pas le sashimi,la friture kakiage à base de crevettessakura fait aussi très bien l’affaire ! »Pamela Palma n’est jamais à court de recommandations. En tant que Coordinatrice desrelations internationales (CIR) à ladivision des affaires multiculturellesde la préfecture de Shizuoka, Mme Palma met pleinement à profit sonexpérience professionelle dans lecadre de missions de traduction etd’interprétation et de ses rencontres avecdes visiteurs étrangers. En parallèle,elle fait connaître la culture philippineen intervenant dans les écoles et lorsde manifestations multiculturelles. « Les liens familiaux sont forts, et l’esprit de voisinage fondé sur l’entraidereste bien vivant aux Philippines, explique Pamela Palma. Quand j’enparle, les gens me disent : « Le Japonétait comme ça avant, » et je suisheureuse que les Japonais puissent éprouver de la sympathie pour monpays. » Mme Palma s’investit aussi auprès des résidents étrangers de Shizuoka, dont quelques 16 000 Philippins, en leur partageant desinformations vitales, en anglais ouen tagalog. Étant donné que cesinformations incluent aussi desdirectives de sauvetage, notamment pour la préparation aux catastrophesnaturelles, Pamela Palma joue unrôle essentiel. Elle a aussi aidé l’écolede police locale dans le cadre d’un programme d’études formant les aspirants policiers à venir en aide aux étrangers qui ne comprennent pas le japonais. « Quand l’élève comprend un peu trop bien mon anglais, il m’arrive de passer au tagalog... » précise-t-elle en riant. « Le domaine d’activité d’un CIR est assez large, mais je trouve celaenrichissant. Je souhaite poursuivre mon travail de soutien en renforçant lesliens entre le Japon et les Philippines,et entre Shizuoka et ses visiteurs étrangers. » Le programme JETLe programme JET a été créé en 1987 dans le but de promouvoir About theles échanges internationaux sur le Japanese Exchange and terrain entre le Japon et d’autres Teaching (JET) Programmepays, et compte aujourd’hui parmi les plus importants programmes d’échanges internationaux au monde. Les participants au JET sont envoyés dans toutes les régions du Japon et pourvoient trois types de poste : assistant en enseignement linguistique (ALT), coordinateur des relations internationales (CIR) et responsable des échanges internationaux autour du sport (SEA). En 2018, le programme JET a accueilli 5 528 participants, et compte à ce jour environ 68 000 anciens participants dans 73 pays, toutes régions du monde confondues.29Le site officiel du programme JEThttp://jetprogramme.org/en/

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