Pour nos Tomodachi Printemps 2019
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Junichi Nakayama, directeur du service Recherches et Études du NPEC. Misao Aibe, directrice adjointe de la division Planification et Coopération internationale du NPEC.La baie de Toyama appartient au Club des plus belles baies du monde, une ONG internationale parrainée par l’UNESCO. Le congrès mondial de ce groupe se tiendra en octobre 2019 à Toyama.D’énormes quantités d’ordures sont rejetées sur les plages de la baie de Toyama, dont une part importante portant des étiquettes étrangères. dans la mer du Japon : jusqu’à 20 000 de ces emballages peuvent être rejetés à la fois sur les côtes. Le directeur du service de Recherche et d’Études du NPEC, Junichi Nakayama, explique que « collecter et traiter correctement ce type de déchets requiert des dépenses et une main d’œuvre considérables. C’est donc une charge très lourde pour les administrations locales ». Le ministère de l’Environnement a calculé que la lutte contre la pollution des côtes (incluant le traitement des déchets et les campagnes de sensibilisation) coûtait 37 millions de dollars par an au Japon. Le volume total des déchets rejetés sur le littoral est lui estimé entre 190 000 et 360 000 tonnes chaque année. Face à la gravité de cette situation, la préfecture de Toyama a organisé avec ses propres ressources une campagne de nettoyage des côtes qui a lieu chaque année de l’été à l’automne, ainsi que des initiatives de nettoyage auxquelles participent des écoles primaires locales, dans le cadre de leur programme scolaire. La faculté d’art et de design de l’université de Toyama, en collaboration avec le NPEC, a également créé un séminaire dans le cadre duquel les étudiants collectent les déchets sur ces plages, et les réutilisent pour en faire des œuvres d’art. Cet exemple de stratégie de sensibilisation du grand public à cette situation critique dans la baie de Toyama, pour montrer la nécessité d’une implication des résidents dans la préservation de cet endroit, qui fait la fierté de la région. Heureusement, cette récente prise de conscience continue de se développer, et les initiatives de nettoyages bénévoles sont de plus en plus fréquentes. Le milieu naturel de la baie de Toyama est entretenu grâce à l’implication constante et complémentaire des secteurs public et privé. Un symposium intitulé « Protection du milieu marin dans la zone de la mer du Japon : le cas de Toyama de Toyama » a été organisé le 20 janvier 2019. Les échanges ont inclus la présentation d’un spécialiste de la lutte contre la pollution marine, ainsi que des rapports de recherches menés par des lycéens. Misao Aibe, directrice adjointe de la division chargée de la Planification et de la Coopération internationale du NPEC, a précisé qu’« après avoir mené une observation des côtes et constaté leur état, ces lycéens ont montré qu’ils comprenaient la gravité du problème auquel nous sommes confrontés. Nous souhaitons sensibiliser de plus en plus de gens à l’importance de préserver ce milieu marin, pour qu’ils s’impliquent concrètement afin de protéger la beauté de la baie de Toyama. » 21

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