Pour nos Tomodachi Printemps 2019
11/32

Les enseignements des trois professeurs, chacun expert dans son domaine, ont été motivants et instructifs. J’ai appris que dans le processus de décision, un dirigeant ne peut pas s’attendre à trouver lasolution parfaite, et qu’une entreprise ne peut pas survivre si elle n’est pas utile à la société. Je n’avais jamais compris la macroéconomie, mais maintenant je vois clairement comment mon travail s’inscrit dans un contexte global.À partir d’une étude de cas, j’ai appris qu’il existera toujours plusieurs visions différentes sur un sujet donné. Autre grande leçon : l’utilité du recours au dialogue pour trouver la meilleure stratégie possible. Si les femmes cadres deviennent plus nombreuses et plus influentes, davantage de décisions seront prises à partir d’un point de vue féminin, ce qui entraînera une plus grande diversité dans la société.[1] Rapport 2019 des Abenomics, janvier, 2019. [2] Source : Site Internet Women Executives, parrainé par le Bureau ministériel pour l’égalité des sexes.Le séminaire, dirigé par des professeurs de la Harvard Business School, a marqué les participantes en les « confrontant à un ensemble de valeurs complètement différent » et en « leur ouvrant des perspectives ». En haut à gauche : David A. Moss (environnement macroéconomique). En bas à gauche : Joseph L. Badaracco (leadership). En haut : Hirotaka Takeuchi (stratégie concurrentielle). Tomiko Takeuchi Mazda Motor CorporationYuka Hirose SCSK Corporationdans un hôtel proche du site et ontpassé une semaine entière à travailler sous la supervision de trois professeurs de la HBS. Les cas, tous variés et axés sur l’international, était inspirés par les situations complexes auxquelsont confrontés les cadres dans un environnement économique en constante évolution, et abordaient des problèmes que les participantes n’avaient pas encore rencontrés au cours de leur carrière. Elles ont ainsi eu l’occasion de se mettre à la place du PDG pour s’entraîner à trouver des solutions détaillées, en échangeant avec les intervenants et les autres participantes. Toutes ont exprimé une grandesatisfaction à l’issue de ce séminaire :« J’ai réalisé qu’un dirigeant doitsouvent prendre une décision, mêmes’il n’existe pas de réponse satisfaisante »,« j’ai beaucoup appris en voyant toutesles façons différentes d’examiner un même cas », ou encore « Nous avonspu étendre notre réseau avec lesparticipantes qui travaillent dans d’autres domaines d’activité et d’autresrégions. » Pour l’un des intervenants, le professeur Hirotaka Takeuchi, les femmes japonaises font preuve d’un esprit flexible, doublé d’une capacité à mener avec vigueur une action jusqu’à son terme une fois qu’ellesy sont engagées : « L’impression que j’aieue, c’est que ces femmes sont un grandatout pour l’économie japonaise. » Quand des femmes accèdent à des postes de direction, elles font émerger de nouvelles valeurs au sein de l’entreprise et une gestion différentede ses ressources humaines, compatibleavec une société ouverte à la diversité.Les femmes qui ont assisté au discoursdu Premier ministre acquiesçaient régulièrement à ses propos. Leurvisage exprimait la ferme intentionde mettre ces leçons en pratique et de faire évoluer leurs organisations, pour être capables de mener le Japon vers l’avenir. 11TÉMOIGNAGES DE DEUX PARTICIPANTES

元のページ  ../index.html#11

このブックを見る