Pour nos Tomodachi Été 2016
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30J’ai commencé à étudier le japonais au lycée, ma troisième langue après l’anglais et le thaïlandais. J’ai continué dans cette voie à l’université, en premier et en second cycle, pour devenir professeur de japonais. Tentée par l’expérience de vivre et travailler au Japon, j’ai postulé pour un poste de coordinateur de relations internationales (CIR) à Higashikawa, une ville pittoresque située au centre du département de Hokkaido.Une fois sur place, j’ai été enchantée par les nombreux charmes de Higashikawa, à commencer par ses délicieuses eaux souterraines alimentées par la fonte des neiges du mont Daisetsu et la vue impressionnante sur le mont Asahi que je découvre chaque matin, quand je regarde par la fenêtre.À Higashikawa, les occasions pour les échanges internationaux ne manquent pas. Sur les 8 000 habitants que compte la ville, 200 sont des étrangers et Higashikawa dispose de la première école municipale de japonais de l’Archipel. Je fais partie d’une équipe de cinq CIR. Mes quatre collègues sont originaires de Lettonie, de Corée du Sud, de Chine et d’Ouzbékistan. Notre travail consiste notamment à prêter main-forte aux programmes d’échange entre Higashikawa et les villes du monde avec lesquelles elle est jumelée, à promouvoir les relations entre les résidents locaux et étrangers et à faire connaître les côtés attractifs de nos pays respectifs aux habitants.Pendant le Festival de Kurashitanoshiku, outil de promotion des produits locaux, notre équipe de CIR organise, avec l’aide des étudiants internationaux de l’école de japonais, des stands qui présentent la cuisine de nos pays d’origine et vendent de la nourriture aux visiteurs. Pour donner une idée de la Thaïlande, j’ai décoré le mien avec des photos et un panneau d’information. Les étudiants internationaux coopèrent activement avec nous lors de cette manifestation qui leur donne l’occasion de rencontrer des Japonais.Par ailleurs, je propose régulièrement des cours de langue et de cuisine thaïlandaises. J’adapte les recettes de façon à ce qu’elles puissent être réalisées avec des ingrédients locaux. Je suis toujours ravie d’entendre des compliments comme « oishikatta » (c’était délicieux).Higashikawa s’est autoproclamée première « Ville de la photographie » du monde et en 2015, elle a organisé un Festival international d’échanges de photos pour les lycéens. Cette manifestation a réuni des participants de 10 pays qui, répartis par équipes de trois, ont parcouru les rues en cherchant à photographier des scènes particulièrement emblématiques de la ville. Grâce aux CIR et aux étudiants internationaux qui font office d’interprètes, ce festival permet aux étudiants et aux habitants d’interagir et de faire connaître Higashikawa dans le monde entier par le biais des photos diffusées sur Internet.Dans l’avenir, j’aimerais contribuer à organiser des manifestations qui donnent à davantage de personnes venues de l’étranger l’occasion de goûter aux charmes de Higashikawa et favorisent les rencontres entre visiteurs et habitants de tous les âges. Quand je rentrerai en Thaïlande, je m’efforcerai de faire bénéficier autant d’étudiants que possible de l’expérience personnelle et culturelle que j’ai acquise au Japon et d’inciter les autres à chercher à en savoir davantage sur ce pays.Découvrir les charmes de la vie dans l’ArchipelLe programme JET : une excellente façon d’apprendre à connaître le JaponChidchanok HongtipparatSurnommée Nok. Née en Thaïlande. Titulaire d’un master de langue japonaise de l’Université Chulalongkorn. Arrivée au Japon en 2014 en tant que participante du programme JET, elle occupe actuellement un poste de CIR à Higashikawa. Avant son séjour dans l’Archipel, elle a servi d’interprète dans une entreprise japonaise de la province de Chonburi, en Thaïlande.

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